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• Sora Shiaya ~ Finished.

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Sora Shiaya
Sora Shiaya
We all have the same sky.


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MessageSujet: • Sora Shiaya ~ Finished. • Sora Shiaya ~ Finished. EmptyMar 23 Oct - 20:07


Shiaya Sora
• Sora Shiaya ~ Finished. 819627Sanstitre

(c) CRÉDIT - FICHE
Une petite présentation s'impose.

23 ans ♣ We all have the same sky... ♣ Professeur en MUSIQUE

Nom : Shiaya. Je ne connais pas la signification de mon nom. A vrai dire, je vois ma famille si peu que lorsque nous nous retrouvons, nous parlons de tout sauf de nos origines.

Prénom : Sora. Mon prénom veut dire « Ciel » ... Il est vrai que j'aime l'observer. Je suis en quelque sorte amoureux du ciel.


Sexe : Masculin.

Date de naissance : Je suis né le 20 septembre. A vous de faire le calcul pour mon année de naissance.

Orientation Sexuelle : Je suis bi, je l'avoue.

Représentation en musique : Owl City ~ Vanilla Twilight. [Lien]

Rang personnalisé : We all have the same sky.

Fin.
Entrons dans les détails sur ma personne...

Mais à quoi peut ressembler un jeune professeur de Musique ?
.


Plutôt grand, ce jeune homme reste attirant quel que soit son âge. Il joue avec son sourire charmeur. Blond, ses cheveux toujours en bataille, il ne les coiffait jamais, et pourtant, ils restaient toujours aussi raides. Ils n’étaient pas trop courts, ni trop longs. Il avait quelques épis sur la tête. Ses yeux, d’un bleu impressionnant, avaient quelque chose d’hypnotique. On ne pouvait se détacher d’eux. Cet homme, au visage androgyne, avait quelque chose de viril en lui. On ne savait pas trop quoi, mais cela lui appartenait. Cela faisait tout son charme. Ses lèvres n’étaient ni trop grosses, ni trop fines, seulement parfaite. Il n’était pas musclé. Du moins, on ne le voyait pas. Mais il avait des abdos. Il était plutôt fin, et imberbe. Ses mains étaient pourvues de longs doigts. Il jouait de la musique. Piano, puis violon. Il ne se débrouillait vraiment pas mal. Il avait aussi repris le réflexe de sa mère. Lorsqu’une personne était triste, il avait pour habitude de lui passer une main dans les cheveux, ou de lui caresser la tête en la berçant. Il n’était pas très sportif, et portait des lunettes, pour lire. Il ne les met que chez lui. Il n’en voit pas l’utiliser lorsqu’il enseigne. Il a une bonne vue, mais les yeux fatiguent vite le soir. Pour sa lecture, il utilise des lunettes qui permettent à ses yeux de se reposer.


Mon caractère reste étrange...
.


Les apparences sont trompeuses. Ce jeune homme, au sourire charmeur, aime draguer les personnes qu'il estime trouver belles ou mignonnes. Etant bi, tout lui convenait tant que la personne, avec qui il partageait des moments d'intimités intenses, répondait aux caractéristiques demandées. Bien sûr, ce n'était que l'histoire d'un soir. Ou, si son camarade de jeu était d'accord, ils entretenaient une relation physique plutôt régulière. Après cela, chacun retournait tranquillement chez lui.
Il n’a pas de passé traumatisant, si ce n’est peut-être l’accident. Mais cela, nous ne le savons pas. Il est difficile d’entrer dans sa vie en tant qu’ami. Mais vous pouvez toujours essayer. Il suffit d’être armé de patience. Il vous sourira, certes, mais cela ne voudra pas dire pour autant qu’il sera proche de vous. Sora, avec ses amis, est fidèle à eux. Il ne leur ment pas, il ne les utilise pas. Il est adorable. Mais il ne faudra pas abuser de lui, dans tous les sens du terme. Il est doué en cuisine. Au fond, il cherche l’amour. . Il en a peur. C’est sa seule crainte. Revivre ce qu’il a vécu. Mais étant un peu perdu, et ne s’étant toujours pas remis de sa rupture, il continue à aller voir à droite et à gauche.


Une histoire tragique ou heureuse ?
.



Chapitre 1 :

Je suis né dans une famille au revenu aisé. Enfant, je ne manquais donc de rien. Mes parents s'entendaient bien. Et j'ai un petit frère. Nous avons cinq ans de différence. Nous formions une famille unie. Une mère bonne à tout faire, un père qui aime faire rire, et aime sa femme comme jamais. Ils se taquinent sans jamais se détester. Leurs menaces n'étaient jamais trop sérieuses. Et s'ils se disputaient, l'un comme l'autre savait comment se rattraper. Mon goût pour la lecture, je le tiens de ma mère, et mon goût pour la musique, de mon père. Il n'y a rien à dire de particulier sur ma famille. Je dois dire que je m'entendais très bien avec mon frère. Bien sûr, il y a des moments plus difficiles. Nous nous ressemblons beaucoup. Tant sur le physique, que sur le mental. Lorsqu'il avait un problème, j'accourais pour l'aider. Et vice-versa. Le temps a passé. Et, arrivé au collège, j'ai commencé à me faire des amis de mauvaises influences. Bien sûr, je n’ai pas essayé de changer. Je ne me rendais pas compte de ce qui m’arrivait. J’ai préféré continué à vivre pour ne pas me retrouver seul. Mais bientôt, j’allais mépriser la plupart des personnes qui m’entouraient. Je m’éloignais de ma famille. Je n’avais que mes amis. Si on pouvait les appeler ainsi. Rien d’autre ne comptait pour moi. A quoi bon ? Sans vouloir me vanter, physiquement, j’attirais beaucoup de jeunes filles de mon âge. Et même de jeunes hommes quelques fois. Mais les filles étaient si faciles à berner. A cet âge-là, elles étaient si naïves que je n’ai pas résisté longtemps à la tentation. Mon objectif ? C’était de collectionner les conquêtes. Et cela fonctionnait bien d’ailleurs. Un regard, un sourire, quelques mots, et elles tombaient sous le charme. Je n’avais pas grand-chose à faire. Ce n’était que l’histoire d’un soir. Personnellement, je me fichais totalement d’elles, de leur vie. Alors je continuais. Ma famille ne disait rien. Que pouvait-elle dire ? Je faisais ma vie. J’avais grandi. Pas en bien, certes.
Viens le jour où le trio que je formais avec mes amis fut dissout. L’un d’eux avait été expulsé jusqu’à la fin de l’année, quant à l’autre, il avait dû changer de collège. Je me suis donc retrouvé seul. Mais cela ne m’avait pas arrêté pour autant. J’ai continué à me rendre à des fêtes, et à collectionner les conquêtes. Jusqu’au jour où, vers le milieu de l’année, je rencontre une jolie jeune fille. Je décide de me la faire, si je puis dire. Elle était brune avec de jolies anglaises. Ses cheveux longs avaient une douce odeur fruitée. Ses yeux étaient d’un bleu à couper le souffle. Et elle souriait. Tout le temps. Un beau sourire qui calmait les rageux, et rendait heureux les déprimés. Que dire de plus ? Non, elle n’était pas parfaite. Mais à mes yeux, si. Elle était si douce avec les autres. Elle ne se mettait jamais en colère. Elle ne détestait pas. J’avais jeté mon dévolu sur cette charmante créature. Mais elle savait beaucoup de choses sur moi. Et je n’avais rien fait de bon. Elle ne s’intéressait pas à moi, mais ne m’ignorait pas pour autant. On se parlait. Je tentais de faire connaissance. Elle me souriait. J’avais chaud. Son sourire me faisait toujours manquer un battement. Je me sentais bien avec elle. Elle était différente. J’ignore comment, mais, peu à peu, elle me changea. Sa présence peut-être ? Possible. C’est elle qui me fit découvrir l’amour. Ce sentiment que je rejetais, que je voulais éviter. Je voulais m’amuser, si je puis dire. A la fin de l’année, elle vit mon changement. C’est à ce moment-là que je lui ai avoué mes sentiments. Elle eut l’air surprise. Puis, un sourire se dessina sur ses lèvres. Il était doux et chaleureux. Malheureusement, je ne fis que la regarder sérieusement. J’attendais sa réponse. Finalement, elle s’avança vers moi, et m’enlaça. Elle aurait pu me rejeter, à moi, qui ai fait tant de mal par le passé. Elle avait accepté, c’était oui.

Chapitre 2 :

Nous étions dans deux lycées différents. Mais nous continuions à nous voir. Nous ne nous disputions jamais. Elle était si gentille, même lorsque j’étais énervé, il n’y avait qu’elle qui m’apaisait. Elle était parfaite. Je ne regrettais pas d’avoir changé. J’étais si bien avec elle. Jusqu’à un soir, après les cours. Pour lui faire une surprise, je suis allée l’attendre devant son lycée. Nous nous étions échangés nos emplois du temps. Une fois arrivé, je me décide à chercher la dernière salle où elle avait cours. Il devait rester quelques minutes, j’avais amené un journal. Je me suis installé devant la salle, à patienter. La cloche retentit. J’ai voulu finir mon article. Je ne sais même plus de quoi il parlait. La seule chose dont je me souvienne s’est produite une fois mon journal replié. J’ai levé les yeux pour pouvoir voir qui sortait, et je suis tombé sur la chose qui m’a horrifiée. Elle se tenait là, en face de moi. Un homme l’a tenait par la taille, et il déposa ses lèvres contre les siennes. Mes yeux s’écarquillèrent. Je n’y croyais pas. Cela ne pouvait pas être possible. Elle qui était si timide au départ. Mon journal tombe dans un bruit de papier déchiré. Les deux amants se retournèrent, et la surprise s’était lue dans le visage de ma petite amie. Je n’ai pas attendu d’explication. Sentant les larmes me monter, j’ai fui. Je me souviens avoir bousculé plusieurs personnes pour gagner la sortie. J’avais l’impression d’étouffer, de suffoquer. La sortie était en face de moi. J’ai couru vers elle, atteignant enfin la cours. Des pas martelaient le sol derrière moi. A toute vitesse. Je me suis retourné pour voir qui me suivait. C’était elle. La femme que j’aimais. Celle qui m’a fait connaitre le bonheur, puis le malheur. Ma vision devenait floue peu à peu. Les larmes. Je ne voulais pas pleurer devant toutes ces personnes. J’étais plutôt grand, et, sans vouloir me vanter, assez musclé si on veut. Je me voyais mal pleurer devant tous ces collégiens. Elle s’était bien rapprochée, et je m’élance vers le portail ; la sortie qui mène sur une rue assez fréquentée. J’ai traversé la route en courant. Sans regarder. Par chance, j’ai évité une voiture de justesse. Quand j’ai entendu des pneus crisper sur la chaussée. Croyant que c’était la fin pour moi, mon premier réflexe fut de me recroqueviller en fermant les yeux, à attendre l’impact. En effet, il y en a eu un. Le bruit vitres et d’os brisés s’éleva dans le ciel. J’étais encore en vie. Doucement, j’ai ré ouvert mes yeux, me retournant vers le son assourdissant. Mes yeux s’écarquillèrent à nouveau. Aurais-je vraiment dû fuir ? Se serait-il passé la même chose si je n’avais pas réagis ? Pourquoi avait-il fallut que cela se termine ainsi ? Je me souviens avoir vu cette scène comme au ralenti. Une fois l’incident produit, plus aucun son n’était parvenu à mes oreilles, à part le sourd battement de mon cœur qui résonnait dans mes tempes. Je vois le corps le pare-brise de la voiture brisé, des bouts de verres partout. Le capot est cabossé. Comme s’il avait été heurté à quelque chose de lourd. Je baisse les yeux au niveau des roues. Là, sur le sol, un corps. Celui d’une femme. Ce pantalon, et ce t-shirt m’étaient familiers. A nouveau, j’ai senti les larmes me montaient aux yeux. Une boule dans la gorge. Le visage doux, et sans aucune imperfection de la jeune fille n’affichait plus aucune expression. Ses yeux bleus, encore ouvert, fixaient, à ce moment-là, le vide. Non, cela ne pouvait pas être elle. Ce n’était pas possible, ai-je pensé. J’espérais vraiment le contraire. Je voulais que tout cela ne soit qu’un cauchemar. Mais non. C’était bel et bien ma faute. Je l’avais tué. Ma petite amie. Une flaque de sang se répandait peu à peu autour de sa tête. Ses cheveux si soyeux baignaient dans une marre de liquide rouge. Je me suis avancé vers elle, et, posant mes mains sur son épaule, je me souviens l’avoir secoué. Légèrement. Je lui demandais de se réveiller. Je lui ai dit que je pardonnais ce que je venais de voir. Je ne voulais pas qu’elle me quitte. Je lui hurlais tout cela alors que les autres témoins me voyaient faire. Eux, ne faisaient rien. Même son amant semblait figé sur place. Personne ne tentait d’appeler la police, ou une ambulance. Je n’en pouvais plus, alors que les larmes ruisselaient sur mes joues, alors que ma voix se brisait à chaque fin de phrase, une femme appela les secours.
L’hôpital était à quelques mètres d’ici ; l’ambulance n’avait donc pas tardé. Elle respirait encore, ses yeux étaient mis clos. Elle m’entendait. Elle m’avait entendu. Elle était faible. Je me souviens avoir levé les yeux vers son amant, caché dans la foule. Il ne s’était pas avancé pour prendre de ses nouvelles. Il semblait juste surpris de me voir ici. Mais son visage n’affichait pas la moindre tristesse. Il était inexpressif à ce moment-là. L’ambulance était enfin là. Mais je ne voulais pas quitter le corps de ma petite amie. J’avais trop peur de ne pas être là si elle venait à mourir. Je savais, au fond, que j’étais inutile pour le moment. Mais j’espérais qu’elle allait se réveiller. Je n’avais plus de voix. J’essayais d’arrêter mes larmes. En vain. Je ne pouvais pas l’accompagner. J’avais trop peur de lui porter malheur. Si je n’avais pas traversé. Si je n’avais pas fui la vérité. Si je n’avais pas essayé de lui échapper… Aurait-elle été dans le même état ? Mon cœur se serra. En attendant, je devais rentrer chez moi. Ma famille avait vu mon changement depuis que j’étais avec elle. C’était presque redevenu comme avant. Je me suis relevé, les mains pleines de sang. Son sang. Puis, je me suis avancé dans la foule. On me regardait, et on regardait l’ambulance. D’un revers de la main, j’ai essuyé mes joues en larmes, y laissant à la place, une marque sanglante. Je me souviens être tombé nez-à-nez avec son amant. Mes sourcils se sont froncés. Il a fait un pas en arrière. J’ai levé mon poing et lui ai cassé le nez. Je n’avais jamais éprouvé une telle rage envers un homme. Mais, grâce à cela, j’ai éprouvé un profond soulagement en moi. Comme si cela m’avait démangé pendant des années, mais que je me retenais à chaque fois. Lui, c’était le « beau gosse » du lycée où se trouvait ma petite amie. Il collectionnait les filles. Il avait eu la mienne. J’essayais de trouver un scénario possible pour arrêter ces larmes. Peut-être avait-elle été forcée à cela ? Je ne l’avais pas vu l’enlacer en retour. Mon cœur se réchauffe. Je ne savais pas pourquoi je voulais absolument trouver une excuse, une raison de ne pas lui en vouloir. Puis, j’ai repensé à l’opération qu’elle allait subir à ce moment-là. Peut-être que je n’aurai jamais ma réponse, pensais-je en mon for intérieur. Sans m’en rendre compte, j’avais marché. Beaucoup marché. J’étais devant chez moi, entrant d’un pas lent. Je ne sentais plus mes jambes. Elles me portaient lourdement jusqu’à ma chambre. Je me souviens m’être affalé sur le lit et avoir pleuré. Venant d’un homme, j’aurai trouvé cela honteux. Mais à cet âge-là, je ne pouvais pas me retenir. J’étais encore jeune. Ma mère, qui ne travaillait pas ce jour-là, m’ayant entendu, avait accouru dans ma chambre. Que faire ? Rien. Je lu de la pitié dans ses yeux, voir même, de la tristesse. Elle s’était assise sur mon lit, et me caressait la tête. Sans savoir pourquoi, je me suis relevé, et je l’ai enlacé. Profitant de cette étreinte, je me suis mis à pleurer de plus belle. Je ne pouvais rien faire. Je me sentais impuissant face à cette situation. Elle me berçait en murmurant des mots doux et rassurant. C’est à cela que sert une mère. A nous protéger, à nous aimer, à nous rassurer, à nous éduquer, à nous calmer… Tant de choses dont elles sont capables. On n’a qu’une mère. Profitons de leur présence sur Terre. Ne nous en rendons pas compte trop tard, à quel point… Elles sont importantes pour nous.

Chapitre 3 :

Epuisé par mes pleurs, j’ai fini par m’endormir. Mes horribles pensées m’ont empêché de rêver paisiblement. J’ai été réveillé à multiple reprises par des cauchemars. Je ne pouvais rien faire que de me calmer. Mais je revivais la scène. Je la revivais, et elle se déformait. Les gens se retournaient contre moi. Ils disaient que tout était de ma faute. Et, au loin, je voyais l’homme qui avait pris ma petite amie par la taille me fixer avec un sourire narquois. Je fuyais. Je fuyais cette vision. Ce monde. Ces personnes qui m’en voulaient. Je courais. Et lorsque je suis rentré chez moi, il n’y avait personne. Etrange. J’entends un hurlement, et je me suis réveillé, haletant et en sueur. J’ai pris mon visage entre mes mains. Que faire ? Je ne pouvais rien faire. J’étais impuissant. Mes larmes coulèrent à nouveau. Je tremblais. Ma tête me faisait mal. A chaque fois que mes yeux se fermaient, je revivais cette scène. Il était 3 heure du matin lorsque je me suis levé. Je n’arrivais pas à me rendormir. Ou plutôt, je ne voulais pas. C’était inconscient. Assis dans le noir à la table de la cuisine, je me suis préparé un café. Je me souviens l’avoir bu avec lenteur. J’avais encore quelques heures avant de me rendre au lycée. Eh oui, je ne pouvais me permettre de rater des cours. Je ne pensais pas avoir subi de traumatisme. Après m’être préparé, je partis. Mais à la place de me rendre à mon établissement, je pris le chemin de l’hôpital. Ma curiosité prenait le dessus, tandis que la peur de savoir me tenaillait le ventre. Je marchais vite. Je ne voulais pas attirer l’attention des passants. Mais ce fut plus fort que moi. Mes jambes m’ont emporté. J’ai couru. Le vent frais me chatouillait le cou, tandis que des larmes coulaient de mes yeux. J’avoue ne jamais avoir autant pleuré que ce jour-là, ainsi que la veille de ce dernier. L’hiver se rapprochait à grand pas. On sentait l’air glacer nos poumons. Ma respiration était saccadée, mais je m’en fichais. Je voulais la retrouver. Ma petite amie. Au fond de moi, je sentais cette chaleur qui réchauffait mon cœur. Arrivé, j’ai secoué, chassant cette idée de ma tête. Trop féminine à mon goût. Je suis entré. Je me suis assis, et j’ai attendu. Il était sûrement encore trop tôt pour aller lui rendre visite. J’ai attendu, attendu. Je me suis réellement ennuyé. J’ai essayé un moment de penser à autre chose. En vain. Et cette odeur. Désagréable. Je me souviens avoir froncé le nez à maintes reprises. Je ne sais comment, mais j’ai réussi à m’endormir. Un sommeil sans rêve, ni cauchemar. Le noir. Le néant. Rien. Comment pourrait-il être mieux qualifié que cela ?
Je ne tardais pas à me réveiller. Quelle heure était-il ? me demandais-je. Je l’ignorais. Me dirigeant à l’accueil, j’eus une légère hésitation. Et si elle n’avait pas survécu ? Non, je me refusais de penser cela. Je me suis avancé, et j’ai pris mon courage à deux mains. J’ai décrit la situation à l’infirmière. Heureusement, elle se souvenait de cette personne. Après un soupir, et un regard vers sa montre, elle finit par me donner le nom de la chambre de ma petite amie. Elle devait avoir fini sa journée pour être aussi froide et distante. Enfin, cela m’importait peu. J’avais noté le plus important et je m’y dirigeais, d’un pas rapide et non rassuré. Quoi qu’à ce moment-là, je crois, mes larmes ont coulé à nouveau. Elle était en vie. C’était le principal. J’avais l’impression de vivre une scène de film. Mais je devais vite regagner mon sérieux. Je ne devais pas me réjouir de son accident, ni même d’être ici. Après tout, c’était à cause de moi tout cela. Une fois devant la porte, je n’entre pas. L’hésitation s’empare à nouveau de moi. Je m’en voulais. Je n’osais pas. Je n’avais rien prévu. Que pourrai-je lui dire ? J’essuie mes joues d’un revers de la main. Mes yeux étaient irrités, rouges, injectés de sang. J’avais passé trop de temps à pleurer. Tout cela devait cesser à partir de cet instant. J’ai ouvert la porte et me suis engouffré dans la pièce. Elle était là, encore un peu endormie par l’anesthésie. Ou par les médicaments. Une jambe dans le plâtre, et un bras dans une attèle. Elle avait dû se briser la clavicule. Je me souviens avoir eût une difficulté à déglutir. Elle me regardait, ses yeux vides sur moi. Son visage inexpressif. Puis, une réaction. Elle n’avait pas vu de qui il s’agissait, et lorsqu’elle a compris, ses sourcils se sont froncés, signe d’incompréhension. Je me suis avancé, sans mot. Elle a ouvert la bouche. Mais rien n’est sorti. Je l’ai regardé, un regard remplit de pitié, certes, mais j’essayais de la rassurer dans un maigre sourire. Je ne pouvais rien faire d’autres, après tout, c’était de ma faute si elle s’était retrouvée là :
I need a doctor. [Lien]
« - Que fais-tu ici ? parvint-elle à demander.
- Je suis venu te rendre une visite, pour voir comment tu allais, commençais-je. Et je tiens à te demander pardon. Pardon parce que si tu es dans ce lit d’hôpital, c’est en parti de ma faute. Je…
- Arrête,
me coupa-t-elle. Je te dois des explications. Tu sais, nous ne nous voyons plus aussi souvent qu’avant. Alors, j’ai essayé de me trouver un petit ami à la hauteur dans mon lycée.
- Tu veux dire que…
disais-je en refusant de finir ma phrase.
- Oui, entre nous, c’est fini. Cela faisait un petit moment déjà que je ne ressentais plus rien, mais je ne savais pas comment te le dire, avoua-t-elle sans une once de remord. Et voilà, maintenant, c’est fait. Tu es bien gentil, mais nous sommes trop loin. Sans compter le fait que tu as été mon premier petit ami. Ne l’oublie pas. Mais j’ai appris que le premier amour n’est jamais le bon.
- Pour toi seulement,
répondis-je froidement. Où es ton nouveau petit ami ? »

J’insistais bien sur mes trois derniers mots, en usant de mes mains pour imiter des guillemets. Je ne saurai décrire mes sentiments à ce moment-là. Tristesse, ou colère ? Je l’ignorais. Mais ce qu’elle venait de me dire, sûrement plus facilement avec les médicaments qui l’endormaient, m’avait bien énervé. Je me souviens avoir reculé, et avoir croisé son regard. Il était plutôt vide. Mais je m’en fichais. Le mien était triste depuis deux bonnes journées et je ne disais rien. Ma question ne se posait pas. Nous voyions tous deux qu’il n’y avait personne, excepté nous, dans la pièce. Il n’était pas venu. Il l’avait vu se faire renverser sans rien faire. Et elle voulait quand même me larguer ? Très bien, je n’attendis pas de réponse. Une tension régnait dans la chambre. Je suis sorti. Sans un regard. Sans un au revoir. Sans un adieu. Je savais que j’allais la croiser à nouveau. Nos chemins n’allaient pas se séparer. Je fus surpris de voir que l’on puisse si facilement passer de l’amour à la haine. Je ne claqua pas la porte, en respect pour les autres patients. Mais la rage me détruisait de l’intérieur. Je n’étais pas de nature violente, mais mes poings me démangeaient. Mes larmes s’étaient arrêtées de couler. Enfin. Mais ce fut les sourcils froncés, et serrant les dents que je dus sortir. Je me souviens m’être arrêté à l’accueil. L’infirmière était encore là, mais rangeais ses papiers. Elle était jeune. Et semblait fatiguée. Plutôt attirante d’après moi. Je me suis penché vers elle, au-dessus de son comptoir. Je lui adresse un sourire. Non pas crispé comme ceux de la veille, mais un sourire charmeur :

« Merci de m’avoir indiqué le chemin, disais-je sans la quitter du regard. »

En se rendant compte de ma présence, elle a relevé la tête vers moi. Je pu lire de la surprise dans ses yeux. Elle semblait perturbée. Et c’était tout à fait l’effet que je voulais produire. Je me penche à nouveau, mais cette fois-ci, pour déposer un baiser sur ses lèvres. Un rapide qui la fit virer à l’écarlate. Je suis parti sans mot. Personne n’a compris. Pas même le médecin qui passait. Peut-être était-ce son amant ? Une fois dehors, j’ai prestement mis mes mains dans les poches de ma veste en riant. Oui, je riais. De ma blague ? Ou de tout ce qui m’arrivait à ce moment précis ? Je l’ignorais, et l’ignore encore. Mais j’ai ris. Et cela m’a fait du bien. Cette journée de cours, je l’ai séché. Je suis rentré chez moi. Je me suis posé sur mon lit, et je n’ai rien fait. Je crois me souvenir de m’être allongé pour me reposer. Puis, plus rien. Le noir. J’ai dû m’assoupir et dormir jusqu’au lendemain, réveillé par mon portable. Je n’ai jamais oublié mon ancienne petite amie. J’ai réussi à me détacher d’elle. Pour cela, il me suffit de repenser à cette image où je la vois dans les bras de l’autre. Depuis ce jour, j’ai repris les histoires d’un soir.
A la fin de mes études, je suis devenu un professeur de musique. J’ai longtemps cherché pour un emploi où le salaire me permettait de vivre. Finalement, je n’ai trouvé qu’un lycée étrange, mais intéressant. Il y autant de beaux garçons, que de jolies jeunes femmes. Bien sûr, je ne drague pas ces personnes. Du moins, je ne suis pas particulièrement attiré par eux. Certes, j’ai maintenant 23 ans, mais je préfère n’entretenir aucune relation avec mes élèves. Même si j’ai tendance à leur parler comme je parlerai à une personne qui m’attire. J’essaie de me contrôler. Inconsciemment, j’aime draguer. C’est instinctif. Pourtant, ces derniers temps, cela va mieux. J’essaie de me concentrer sur les cours que je dois donner. Mais j’avoue que, parfois, je repense à elle. Un moment. Il est vrai qu’avec elle, tout était si facile. Enfin, tout paraissait si simple. Je vais même jusqu’à dire qu’elle me manquait. Mais il faut l’oublier. Je ne suis pas comme d’autres qui boivent pour oublier, non. Je préfère le sport. Je n’en fais pas trop, mais assez pour maintenir la ligne. Je ne fais pas de régime non plus, ni ne fais pas trop attention à mon corps. La preuve, je me retrouve parfois avec des bleus dont j’ignore tout de quand cela aurait pu se produire.

« Ô, Isil, pourquoi m’as-tu fait cela ?
Tu me rejettes et puis t’en vas ?
Où est donc parti cet amour ?
Il n’y a plus rien aux alentours,
Mais mon cœur attend ton retour,
Ô ma bien-aimée, mon amour de toujours. »

Sora.





Les goûts.
.



Ce qu'il aime :
- Les pâtisseries. (Il voulait faire pâtissier au départ.)
- Cuisiner.
- Les chats.
- Draguer, mais pas se faire draguer.
- Il aime être entouré, mais pas trop, sinon il se sent oppressé.
- Lire, écrire.
- Jouer de son violon.

Ce qu'il aime pas :
- Les épinards.
- Les vantards, et les menteurs.
- La hauteur.
- La foule.
- Que l’on touche à certaines de ses affaires.

Derrière l'écran


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MessageSujet: Re: • Sora Shiaya ~ Finished. • Sora Shiaya ~ Finished. EmptyMar 20 Nov - 21:21

  • Bon, voilà, la présentation est enfin terminée.
    Je ne voulais pas faire de double-post, alors j'ai pris mon autre personnage pour remettre ma présentation en action !
    (Cela ne veut rien dire ? C'est normal, j'ai sommeil. Vive mon lit. ♥. )
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Ryuji Komachi
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MessageSujet: Re: • Sora Shiaya ~ Finished. • Sora Shiaya ~ Finished. EmptyMer 21 Nov - 19:09

banzai j'ai eu le courage de lire l'histoire \o/ hum hum je tiens juste à dire que l'histoire est poignante et que j'admire non seulement ta manière d'écrire mais en plus la longueur, au bon d'un moment j'ai carrément cru que je lisais un livre plutôt qu'une présentation xD comme quoi tu es vraiment doué.
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MessageSujet: Re: • Sora Shiaya ~ Finished. • Sora Shiaya ~ Finished. EmptyMer 21 Nov - 20:31

  • A ce point ? Eh bien, merci beaucoup. Cela me fait très plaisir. (:
    Je compte faire l'histoire d'Isil, l'ex de Sora.
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MessageSujet: Re: • Sora Shiaya ~ Finished. • Sora Shiaya ~ Finished. EmptyMer 21 Nov - 20:53

Bon est bien j'ai plus qu'à attendre alors xD et bonne chance pour la faire~~ (je devrais pas posté sa dans sa présentation ?)
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MessageSujet: Re: • Sora Shiaya ~ Finished. • Sora Shiaya ~ Finished. Empty

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